Ces deux dernières semaines, je vous ai fait part de mes recherches pour trouver un outil permettant d’améliorer la précision de mes mots traduits, et même d’élargir mes champs lexicaux. Après avoir consulté divers types d’ouvrages et dictionnaires, j’ai fini par trouver un Thésaurus qui me convient à merveille.

Au fil de ces recherches, je me suis également penchée sur d’autres ouvragesun peu plus « terre-à-terre ». En effet, c’est une bonne chose d’avoir une large palette de vocabulaire à sa disposition, encore faut-il savoir l’utiliser à bon escient, dans des phrases bien structurées, des expressions idiomatiques précises, tout en suivant les règles d’usage pour tout ce qui est de la présentation et la lisibilité des textes.

Pour cela, rien de tel que quelques grandes références de la langue française, afin de traquer et bannir toute erreur aussi infime soit-elle. Ce n’est pas pour le simple plaisir du zéro faute, c’est surtout que le sens de tout le discours est en jeu dans ces questions.

Voici donc 5 ouvrages qui peuvent vous aider à assurer et perfectionner la qualité de votre français.

Couverture GrevisseLe Bon usage de Grevisse – Ouvragemythique, du moins parmi les linguistes, d’un éminent auteur belge. Lors de mes études à l’ISIT, cela a toujours été une référenceindiscutable. Dans le milieu professionnel, il est aussi relativement reconnu.

En tous les cas, je ne peux que constater le peu de fois que je l’ai utilisé depuis que je l’ai sur mes étagères. Certes, la plupart du temps j’y trouve ce que je cherche, et même plus.

Justement, c’est ce plus qui est problématique et réduit l’efficacité des recherches à mon sens. C’est sûr qu’une fois qu’on a lu un de cesarticles encyclopédiques, on peut se targuer de tout savoir sur la question. Mais il arrive aussi que noyés sous les infos, on ne sache plus si c’est telle ou telle règle qui s’applique à notre cas concret.

Je note tout de même la version en ligne de l’ouvrage qui permet de faire des recherches très ciblées ; voilà qui fait gagner un temps fou.

Couverture difficultésDictionnaire des difficultés. Acquis il y a peu, c’est un petit ouvrage d’une efficacité redoutable. J’utilise une version Larousse de A. Thomas, mais la version du Robert est tout aussi valable. Maintenant que je l’ai, je me demande, mais comment ai-je pu travailler sans pendant toutes ces années ? Ouvrage simple, efficace, direct. Là, pas d’explication encyclopédique, mais une désambiguïsation immédiate de tout ce qui peut questionner le linguiste. Rien à redire, c’est un incontournable pour qui veut éviter les chausse-trappes de la langue de Molière.

 

Couverture Ramat* Le Ramat européen de la typographie. En termes de typographie, on évoque souvent leLexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie Nationale. Dans un document récupéré auprès de confrères de la SFTPetites leçons de typographie, de Jacques André, j’ai lu que le Ramat était encore plus facile à utiliser. Je me suis donc lancée et pour l’instant, c’est tout simplement parfait. Avec sa présentation claire, ses 3 parties « Typographie », « Orthographe », « Bien rédiger, bien présenter » et ses annexes, je trouve ce que je cherche, je sais précisément comment faire pour mon problème concret. Un outil efficace.

Et pour ceux qui veulent aller plus loin dans la typographie, il y a aussi quelques ouvrages à noter comme le Traité de la ponctuation françaisede Jacques Drillon et les ouvrages de Jean-Pierre Colignon, célèbre expert ès orthographe, grammaire et ponctuation.

Je relève aussi d’autres ouvrages moins utiles au quotidien, mais toujours bons à avoir sur ses étagères.

Couverture GradusLe Gradus des procédés littéraires. Légendairedictionnaire de poétique et rhétorique, il est toujours utile quand on se questionne sur une figure de style. On y trouvera une définition précise et des exemples qui permettent de bien saisir la notion en contexte.

Ce que j’aime aussi dans le Gradus, c’est que quand on l’ouvre à une page au hasard, on tombe souvent sur un mot méconnu qui désigne une figure bien connue.

Exemple, pour le plaisir :

Kakemphaton Rencontre de sons d’où résulte un énoncé déplaisant ; ainsi dans les vers de Corneille  « Je suis romaine, hélas, puisque mon époux l’est » (= mon nez-poulet) Marouzeau.

« Fruits purs de tout outrage » (Baudelaire cité par Souriau qui y repère un « malheureux toutou » !)

* Une grammaire française. Pas de recommandation particulière, même si certains grands noms sont certainement garants d’une qualité sûre (Bescherelle, Grevisse, Bled ou Larousse). Je le signale, car quand on rédige, il est parfois bon de se replonger dans les classes et fonctions grammaticales, les compléments, les propositions… Cela permet de prendre un peu de recul sur son écriture pour choisir à chaque fois la tournure la mieux adaptée.

Nous voilà arrivés au terme de ce petit tour d’horizon des ouvrages de référence de la langue française que j’utilise peu ou prou.

Et vous, chers lecteurs, d’autres références à signaler, des chefs d’œuvres méconnus que tout bon linguiste se doit d’avoir à portée de main ?

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