Cette semaine, j’ai lu cet article de François Bon.
Je trouve cet article d’une très grande justesse. Moi aussi j’aime énormément Twitter, mais je crois que je n’aurais pas su trouver les bons mots pour en parler. Quand on parle de Twitter, on s’arrête souvent aux aphorismes qui peuvent y circulent, ou à l’aspect technique des 140 caractères et des hashtags et compagnie. Mais dans cet article il n’en est rien. François Bon arrive à faire passer dans son abécédaire twitterien toute la richesse de l’expérience qu’il y vit. C’est beau et profond, ça va bien au-delà des machines.
Parce que Twitter, ce sont avant tout des gens. Des gens qui apprécient les informations pertinentes, sans trop de fioritures (remember, les 140 caractères) et qui vont droit au but, le plus souvent sous forme de lien. Pour ma part, je n’y ai trouvé que des gens sympathiques, intéressants et ouverts au dialogue.
Je ne pourrais pas (encore) en dire autant des autres réseaux sociaux. Depuis le début de ce Blogathon, j’ai essayé de tester « les autres », Facebook et Google Plus. Mais j’avoue que Twitter est toujours mon chouchou. Je ne vois rien de mieux chez les autres. Le seul avantage, c’est que ça peut permettre de parler avec d’autres gens, d’autres communautés. Je m’amuse à suivre ceux qui sont sur toutes les plateformes à la fois pour voir comment ils gèrent ces différents supports. Et pour l’instant, je n’arrive pas encore à en tirer de règle générale. Les contenus sont sensiblement similaires la plupart du temps. Je n’ai pas encore trouvé la solution miracle pour tirer tout le meilleur des trois réseaux.
Aujourd’hui, je voulais saluer la magie des écrivains. Ceux qui savent nous faire aller plus loin que la simple matérialité des choses. Dans le même ordre d’idées, j’ai lu un article signé Christos Chryssopoulos sur les invisibles d’Athènes dans le dernier numéro de l’Impossible. Là encore, un sujet qui a priori a peu pour plaire, silhouettes fantomatiques errant dans les rues, chiffonniers… Et pourtant, quel magnifique humanisme on peut déceler dans ces lignes. Quand on lit ce genre de prose, on a envie d’aimer la Terre entière. C’est le genre de lecture qui fait du bien, malgré tout ce qu’il y a de tragique dans ce sujet. Je trouve ça beau que l’on puisse poser un regarde aussi humain et lumineux sur cette noirceur de la vie que l’on croise au quotidien.
Écrivains, continuez à nous éblouir.
Image de Gonzalo Barrientos