Une semaine avec des hauts et des bas, mais comme toujours, le travail avance. Et parmi les choses faites :
Traduction
– Repris ma relecture des nouvelles de Sword & History. J’en suis à la huitième sur neuf. Ça fait encore un bon paquet de pages, mais ce n’est rien comparé à ce qui a été déjà fait. On tient le bon bout !
– Finalisé et livré mon gros volume de textes pour des consoles de jeux.
– Poursuivi ma traduction du roman de SF indienne. J’aime beaucoup l’enthousiasme des premières pages, du début d’un projet. Les mots filent sous les doigts et on a l’impression de toujours pouvoir faire plus que ce qui est prévu tant l’envie est là. Là, je suis en plein dans la phase où je teste la voix du texte, la distance que je prends par rapport à l’original.
– Le bémol de la semaine. L’atelier ViceVersa d’anglais auquel j’avais postulé en novembre a été reporté au mois de mars, à des dates où je ne pourrai tout simplement pas y aller. Je mets le lien ici, car ça peut intéresser pas mal de monde. Et pour avoir participé à un ViceVersa d’espagnol, je ne peux que le recommander chaudement à tous les traducteurs. C’est une expérience très enrichissante qui permet de prendre du recul sur son travail en cours grâce à de nombreuses discussions collégiales. Pour ma part, c’est décevant, car je trouvais que justement mon roman de SF indienne collait parfaitement au profil des deux animateurs de l’atelier. C’est dommage, mais j’essaie de me consoler en me disant qu’il y en aura d’autres des ateliers…
Écriture
– Et donc, sur une note plus légère, premiers jours post NaNo, je n’ai pas touché à mon texte (mais ça commence à me manquer) et voilà à quoi ça ressemble :
Agenda
– Dans le rétro, vendredi soir, je me suis rendue à la Soirée SFT 2018. C’est toujours un énorme plaisir de revoir tous ces visages familiers. En vrac, j’ai croisé une lectrice régulière de ce blog (coucou Hélène), un adorable membre du jury qui partage dans son blog toutes ses lectures et autres activités culturelles et qui me fait l’honneur de passer par ici souvent aussi, une foule de bénévoles, amis, confrères et consœurs. Bref, ça fait du bien au cœur et au réseau.
Après le passage en revue des temps forts du Syndicat en 2018, la toute nouvelle Caravelle, distinction honorifique en hommage à Florence Herbulot, fut remise à la « serial bénévole » Sabine Colombe. Ensuite, le président du jury du Prix PF Caillé a passé en revue les sept finalistes. Une jurée nous a expliqué comment se déroulaient les délibérations au fil de l’année. En effet, quand on voit la qualité des titres sélectionnés, on se demande comment ils peuvent bien choisir.
Et c’est donc Nathalie Carré qui s’est vu décerner le prix Pierre-François Caillé de la traduction 2018 pour sa traduction de By the Rivers of Babylon, de l’auteur jamaïcain Kei Miller, aux éditions Zulma.
L’éditrice Laure Leroy était également présente et l’enthousiasme de ces deux femmes éprises de littératures étrangères fut très communicatif.
Ce fut aussi l’occasion pour moi de découvrir que la chanson éponyme n’est pas un simple tube disco, mais une vraie chanson qui trouve ses racines dans la culture jamaïcaine et rastafari.
Je suis très curieuse de lire cet ouvrage pour découvrir comment la traductrice a réussi à restituer cet anglais si particulier de la Jamaïque.
– Le 14 décembre, ce sera le dîner du cercle Saint-Jérôme avec la correctrice Muriel Gilbert.
Les liens du moment
– Un hashtag à suivre en ce mois de décembre : #Traductavent de l’incroyable passeuse de culture Claire Placial qui raconte chaque jour des anecdotes autour de la traduction et son histoire.
– Une belle initiative pour faire connaître les littératures de Roumanie.
– Stephen O’Sullivan m’en a parlé hier soir, au détour d’un plateau de gambas enrobées de charbon végétal lors du cocktail de la soirée SFT : le centre culturel irlandais offre une bourse pour la traduction d’auteurs irlandais méconnus en France. Qu’on se le dise !
Merci de m’avoir lue jusqu’ici, bonne semaine !
Merci Lise pour ce clin d’œil et pour tout ce que tu partages dans ton blog sous forme de carnet de bord. C’est très enrichissant. A bientôt.
Merci d’être passée par ici, Hélène, et au plaisir de te recroiser ici ou là 🙂